Harcelement

Que faire lors de violences à l’école ? Conseils pratiques pour agir face à la violence scolaire Identifier et comprendre la violence à l’école La violence à l’école peut prendre plusieurs formes : violence physique, verbale, psychologique, harcèlement, cyberharcèlement, ou encore exclusion sociale. Il est essentiel de reconnaître ces situations afin de réagir de façon appropriée et efficace. 1. Rester calme et en sécurité • Si vous êtes victime ou témoin d’un acte violent, essayez de vous éloigner de la situation conflictuelle si cela est possible et sans danger. • Veillez à ne pas répondre à la violence par la violence. • Protégez-vous et cherchez un adulte de confiance. 2. Prévenir un adulte ou les autorités scolaires • Informez immédiatement un enseignant, le responsable d’établissement ou toute personne adulte présente à l’école. • En cas de danger immédiat, contactez le service de sécurité de l’école ou les autorités compétentes. • N’hésitez pas à demander à d’autres témoins de vous accompagner lors du signalement. 3. Échanger et se faire accompagner • Parlez de l’incident avec des personnes de confiance (parents, amis, psychologue scolaire). • N’hésitez pas à demander un rendez-vous avec le conseiller ou la conseillère scolaire. • Les établissements scolaires disposent souvent de dispositifs d’écoute et de médiation. 4. Documenter les faits • Notez précisément les faits : date, heure, lieu, personnes impliquées, description de l’incident. • Rassemblez, si possible, des preuves (messages, photos, témoignages). 5. Signaler les situations graves • En cas de blessures ou de menaces graves, il est recommandé de consulter un médecin et, si nécessaire, de porter plainte auprès de la police. • Pour les cas de cyberharcèlement, gardez des copies des échanges et signalez-les également sur la plateforme concernée. 6. S’informer sur les ressources disponibles • Renseignez-vous sur les numéros d’aide (en Suisse, par exemple, le 147 pour les jeunes en détresse). • Consultez les sites officiels de prévention de la violence scolaire et les associations spécialisées. À retenir Face à la violence à l’école, il est crucial d’agir rapidement et de ne pas rester isolé·e. La communication, la prévention et l’accompagnement sont les clés pour lutter contre ce fléau. N’hésitez pas à solliciter l’aide d’adultes et à utiliser les ressources mises à votre disposition pour garantir votre sécurité et celle des autres. rcel

Harcelement moral

Que peut faire un enfant contre le harcèlement moral ? Conseils pratiques et soutien pour les enfants victimes de harcèlement moral Comprendre le harcèlement moral Le harcèlement moral, qu'il soit à l'école ou ailleurs, consiste en des paroles, des gestes ou des comportements répétés qui visent à déstabiliser, humilier ou isoler une personne. Il peut prendre la forme de moqueries, d'insultes, de menaces voilées ou de mises à l'écart. Reconnaître qu’on est victime de harcèlement est le premier pas vers la protection. Ce qu’un enfant peut faire face au harcèlement moral • En parler à un adulte de confiance : Il est essentiel de ne pas rester seul avec sa souffrance. Les parents, enseignants, animateurs ou même l'infirmière scolaire peuvent aider à trouver une solution et à prendre les mesures appropriées. • Ne pas répondre à la provocation : Bien que cela soit difficile, il vaut souvent mieux éviter d’entrer dans le jeu du harceleur, car cela peut aggraver la situation. • Prendre note des faits : Noter ce qui s’est passé (dates, lieux, témoins, paroles prononcées) peut aider à expliquer la situation à un adulte et à agir concrètement. • Demander de l’aide à l’école : Les écoles ont généralement des protocoles pour traiter les situations de harcèlement. Il est possible de solliciter la direction, le conseiller scolaire ou le médiateur. • Se rapprocher de ses amis : S’entourer de personnes bienveillantes offre du soutien moral et aide à ne pas se sentir isolé. • Utiliser les ressources extérieures : Il existe des numéros d’aide et des associations (comme Pro Juventute en Suisse) qui proposent écoute, conseils et accompagnement. Quelques conseils supplémentaires • Faire preuve de courage : Parler du harcèlement peut sembler difficile, mais c’est un acte de courage qui permet d’avancer. • Se protéger sur les réseaux sociaux : En cas de cyberharcèlement, il est important de bloquer les harceleurs, de sauvegarder les preuves et d’en parler rapidement à un adulte. • Ne jamais se sentir coupable : Le harcèlement moral est la faute du harceleur, jamais de la victime. Il est important de garder confiance en soi et de ne pas hésiter à demander de l’aide. Ressources utiles en Suisse • Pro Juventute : Soutien, conseils et écoute pour les enfants et les jeunes. • Numéro d’aide 147 : Ligne d’aide gratuite et confidentielle, disponible 24h/24. En résumé, il ne faut jamais hésiter à demander de l’aide et à parler de ce que l’on vit. Il existe des solutions et des personnes prêtes à écouter et à agir pour protéger l’enfant. Comme le dit le proverbe suisse : « À cœur vaillant, rien d’impossible ».

Harcelement sexuel

Que faire en cas d’abus sexuel ? Conseils essentiels pour agir face à une situation d’abus 1. Se mettre en sécurité La priorité absolue est de garantir votre sécurité. Si vous êtes en danger immédiat, éloignez-vous de la personne ou du lieu où l’abus s’est produit. N’hésitez pas à appeler les secours (numéro d’urgence : 117 en Suisse) ou à demander de l’aide à une personne de confiance. 2. Parler à quelqu’un de confiance Il est essentiel de ne pas rester seul(e) face à cette épreuve. Parlez-en à un(e) ami(e), un membre de votre famille, un enseignant, ou toute personne en qui vous avez confiance. Mettre des mots sur ce que vous avez vécu permet de commencer le processus de soutien et de guérison. 3. Consulter un professionnel Contactez un professionnel de la santé (médecin, psychologue, service d’aide aux victimes) qui saura vous écouter, vous soutenir et vous orienter vers les démarches adaptées. Il existe des centres spécialisés et des lignes d’écoute anonymes en Suisse romande, comme le Service LAVI. 4. Préserver les preuves Si vous envisagez de porter plainte, il est important de préserver les preuves (vêtements portés, messages, captures d’écran, etc.) et d’éviter de vous laver ou de changer de vêtements avant un examen médical, si possible. Un examen médico-légal peut être pratiqué dans certains hôpitaux. 5. Déposer plainte Vous pouvez porter plainte auprès de la police, quel que soit le moment où les faits se sont produits. Il n’est jamais trop tard pour demander justice. Les forces de l’ordre ont l’obligation d’accueillir votre témoignage avec respect et confidentialité. 6. Prendre soin de soi Après un tel traumatisme, il est normal de ressentir une grande détresse. Accordez-vous du temps pour vous reconstruire, faites-vous accompagner par des professionnels et n’hésitez pas à rejoindre des groupes de parole ou des associations de soutien. 7. Ressources utiles en Suisse • Numéro d’urgence : 117 (Police) • LAVI (Aide aux victimes): www.lavi.ch • Pro Juventute : 147 (aide aux jeunes, écoute 24h/24) • Centre Lemanique d’aide aux victimes (CLAVS) : www.clavs.ch En conclusion L’abus sexuel est un acte grave qui nécessite une réponse adaptée. Vous n’êtes pas seul(e) et il existe des personnes et des structures prêtes à vous soutenir, sans jugement. Osez demander de l’aide : c’est un acte de courage et la première étape vers la reconstruction.